< Entrainement de Matus0 .

J'attend depuis quelques heures déjà le van , qui devait arriver depuis 1o minutes..Je suis stressée à l'idée de voir mon beau Matuso, je l'avais evidemment déjà vu en photo. Océane m'en avait déjà touché deux mots, en disant que c'était un ténebreux , très difficile à contrôler...J'aime l'aventure & peu importe ce qui m'arrive. Je suis éthologue & Je suis capable de m'en sortir, enfin j'espére. & Puis même si Je me remet en doute quelques fois, sa ne me fera pas de mal .Je vois au loin le van qui arrive, le Monsieur a une tête pas vraiment détendu, j'entend un gros bruit sourd , puis un hénnissement bruyant. Je ne me suis pas senti rassurée. Mais bon, aventure, aventure ..le van s'arrête, et le type sort en me lachant un < Boonne chance. > _Je n'en doute pas. Il me dit que il faut être prudent , j'aquiesce.. J'ouvre le van, doucement, en parlant derriére, pour qu'il s'habitue à ma voix , il tapa dans le van . Doucement, doucement Matuso.. Il hénnit, J'étais horrifié, mais je ne pensais pas à ça, et faisait tout pour ne pas le faire ressentir . Je sifflais un air de country , entendu ce matin tot à la radio. Il se calmait , Je passe vers lui , & le caressais..il se retira violement...<Dooucement . Doucement, Matuso.> Il tirait dans son les sens, pour se débattre de la longe,qui le rattachait au van, J'ai bien reflechis à comment le sortir, et je n'avais pas d'autres idées, que de le sortir normalement, enfin ... Normalement aha. Je pris la longe, fermement, & le detachais, Je lui parlais toujours, & pu lui toucher l'encolure, enfin, l'effleurer.
<Oha, Oha.> , Je résitais des sons amérindiens _ & Puis, je le sortis sans trop de mal, aparament, il est débourré en main. Je l'emméne dans son pré, je remercie le monsieur,& paye le transport , en lui donnant le chéque que j'avais déjà préparé . Il part, & me revoilà seule avec Matuso, Hm.. Il entendit un bruit, et rua. < Doucement, mon Beau, Ohoh, Oho.> Mes mots le calmait. J'arrive au pré & ne me laissait pas le temps d'enlever son licol , qu'il m'arracha des mains la longe. <Ohéé, doucement ! > Il partait pleine balle, & s'arrêta à ce mot que je venais de prononcer < STOOOP.> Il se retourna, essouflé , & me fixa. J'ai cru un moment, qu'il allait me charger, & puis Je restais immobile. Il se retourna, tel un homme avec un coeur de pierre, & souffla , ce qui reffroidit l'atmosphére. Il partait, encolure basse, comme les chevaux sauvages, dans les pleines. Je rentre voir No Name a l'écurie, qui commencait à voir ce qui se passait, Je lui fis une caresse, en disant : <Ee bien mon beau... Il va fallooir le reprendre celui là, pas facile>, & je lui posa un bisous sur ses naseaux.
Deux heures plus tard, je vais chercher Matuso au pré, J'aimerais le lacher dans la carriére, J'appelle , même si j'ai l'idée fixe, qu'il ne viendra pas. < Matuso, Matuso, viens gros.> J'entendais galoper, Je fermais les yeux, J'ouvre & je le vois qui fonce sur moi, pétrifiée je referme les yeux, & quelques secondes plus tard, plus aucun bruit, mais une chaleur intense se fait sentir dans le creux de mon cou. Je sentais souffler, J'ouvre les paupiéres, & Je vois Matuso, prés de moi, qui me sentait de partout, je lui souffla dans le nez, & recula . Je ris, & Prend mon licol, pour lui mettre. Au début, il eut peur, & aprés, il se laissa faire. Allez, viens Matuso, on va dans la carriére, Je vais te faire decouvrir, un peu tout ça, Je l'emméne, & lacha en licol. À tooi mon grand. Il marcha, tout tranquillement, j'étais ebailli, Mais pourquoi ne part-il pas au galop ? Allez, allez, ... Que fait-il, il se metta pas plus loin que deux métres de moi, & se roula. Eh bien j'aurais une bonne raison de faire connaissance avec tooi, en te brossant aprés. Je me posta au milieu de la carriére, et traficotait la longe. Matuso reniflait les coins de la carriére, & contemplait le paysage, comme si c'était la réincarnation d'un Homme sage, élégant, mais blessé par la vie , il y a bien une raison pour sa folie. Une demi heure plus tard, il degna bien s'approcher de moi, derriére-moi. & me senta, recula, puis j'avancais dans l'autre direction, il fit de même, Je me retourne face à lui, & fit des pas à reculons, il me suit , sans trop de mal. Je m'arrête, il s'arrête, Bien J'ai l'impression que de l'éthologie, il en a fait toute sa vie . Le claquement de langue, & il fit un pas de coté , je reclaque encore, un autre pas de coté. Je me demande si ce n'était pas un ancien cheval de dressage, qui a perdu un peu de ses souvenirs , pour les troquer avec de la haine, Il a d'eu être battu . & Puis, je pris doucement le stick , & touchait ses Jambes, anterieur droit, qu'il levait tant bien que mal..Incroyable, J'essaie de m'approcher, en faisant un pas, doucement . je sors un sucre de ma poche, & lui tend ...Il refusa, & leva son encolure, gratta le sol, < Oho, Oho, doucement.> Il se calma , & repris le sucre, vite fait , bien fait. En tout cas, Ne jamais faire le premier pas avec les chevaux, ils savent ce qu'ils font & son largement plus raisonnable que nous. & Puis, J'arrête là, on verra bien demain, Je le sors de la carriére, & Je me rappelle qu'il fallait le panser, Je le dirige vers les box de l'écurie, & l'accroche à l'attache doucement , Je prend l'étrille d'à coté & commence à le panser, pour voir sa réaction, Il ne bouge pas tant que ça, son agressivité est par pulsion peut-être... J'arrête là, je le laisse tranquille . Je le ramméne à son prés, mais lui mit une couverture, le soir il fait assez froid. On verra dans quel état sera la couverture... enfin bon, Une caresse en l'effleurant du bout des doigts , < A demain Matuso.> ...